“Femmes savantes de l’islam” est un livre qui recense un certains nombres de femmes musulmanes qui ont eu un rôle important dans le domaine de la science.
Présentation de l’auteure
Jihene Aissaoui Rajhi a un master d’Histoire de l’université paris sorbonne. Son livre « Femmes savantes de l’islam » est un travail de 10 années de recherche. Elle est spécialiste de l’histoire de l’islam médiéval. Et elle a consacré deux mémoires de recherche aux femmes savantes du monde musulman.
Présentation de l’ouvrage
Le livre fait environ 200 pages, il se lit très facilement. Pas besoin de prérequis pour le lire. L’auteure a voulu mettre en lumière les femmes savantes en islam dont de nombreuses femmes peu connues telles que Sutayta al Mahamili ; Sayyida bint ‘Abd al Ghani al Abdariya, etc. Il est publié aux éditions sana et il est à un prix abordable de 12 euros. Cet ouvrage est écrit avec une police assez grosse. Il s’adresse autant aux femmes musulmanes que non musulmanes. Son objectif est de montrer l’importance de la femme dans la science, de les motiver dans ce chemin.
Résumé du livre
L’auteure parle tout d’abord de l’importance du savoir. Elle se réfère aux paroles des compagnons, de savants concernant le savoir chez la femme. Ensuite elle évoque les femmes compagnonnes qui ont eu un rôle important dans le domaine de la science. Puis des femmes à l’époque des tabi’ines et des générations d’après. Elle mentionne des femmes savantes dans le domaine scientifique telle que Sutayta al Mahamili à Bagdad. Des femmes andalouses qui ont eu un rôle important dans le domaine du savoir. Telle que Umm al Hasan bint Ahmad at-Tanjaliya, faisant partie de la descendance de ‘Ali ibn Abi Talib (ra). Et elle évoque les mères de grands savants tels que l’imam ash-Shafi’i, Malik, Ahmad, al Boukhari, ibn Taymiya qui ont eu un rôle important dans leur acquisition du savoir. Car c’est elles qui se sont occupées de les orienter dans leur apprentissage, chez tel ou tel maître, etc.
Extraits du livre
Mashur al Salman
Mashûr al Salman a dit dans un de ses ouvrages « l’islam a rendu la quête du savoir obligatoire pour la femme. Cette obligation comprend l’étude des piliers de la foi, la connaissance de l’unicité divine, correcte et purifiée de toute innovation, superstition ou attachement à autre que Dieu l’Exalté, en l’invoquant, en aspirant vers lui et en présentant ses demandes à lui. Cette obligation comprend également l’accomplissement des obligations légales et des devoirs religieux, la connaissance de ce dont elle a besoin pour remplir ses devoirs envers son époux et sa famille. »
Fatima bint Sa’d al Khayr
“Elle est née en 522 de l’Hégire à Ispahan. Sa famille est originaire de Valence en Andalousie. Elle apprit aux côtés de son père qui lui apprit très tôt les sciences du hadith. A l’âge de 2 ans, il l’emmena chez Fatima al Juzaniya, la narratrice la plus émérite du Mu’jam al Kabir de l’imam at-Tabarani. Elle l’écoutait réciter des hadiths qu’elle transmettra plus tard à son tour.
A l’âge de 7 ans, son nom apparaît dans des sama’ (certificat d’audition). Puis sa famille s’installa à Bagdad où elle apprit auprès d’Abou al Qasim Hibattullah ibn Muhammad ibn Husayn, le principal narrateur de Musnad de l’imam Ahmed. Puis ils habitèrent à Damas où Fatima enseigna, notamment l’ouvrage fondateur de l’école hanafite « mukhtasar al Khiraqi » comportant 2300 règles de jurisprudence. Elle décéda en 600 de l’Hégire.”