Fatwa concernant la femme et le travail

par | Mai 11, 2021 | Fatawas

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Quelle est la position de la Loi islamique sur le travail de la femme sur son travail à l’extérieur de la maison et sur sa participation au développement du pays ? Doit-elle demeurer enfermée dans sa maison ? 

 

La femme est comme l’homme, un être humain; elle est issue de lui comme il est relaté dans le Coran “vous êtes les uns des autres.” Sourate 3 Verset 195. Or, il est de la nature de l’être humain de penser et de travailler, sans quoi il ne serait pas un humain.

De même que l’homme, la femme est chargée de cette mission qu’est le travail et d’oeuvrer pour le bien. Allah (swt) a créé l’homme et la femme pour qu’ils accomplissent. Il les teste et récompense ceux qui ont le mieux oeuvré. Il dit “Leur Seigneur les a alors exaucés (disant) : en vérité, Je ne laisse pas perdre le bien que quiconque parmi vous a fait, homme ou femme.” Sourate 3 Verset 195 et “quiconque, mâle ou femme, fait une bonne oeuvre tout en étant croyant, Nous lui assurerons une bonne vie.” Sourate 16 Verset 97

La femme constitue la moitié de la société et il est inconcevable que l’Islam paralyse cette moitié qui consomme sans produire et profite de la vie terrestre sans rien lui apporter.

Le premier travail de la femme, que nul ne peut lui disputer et auquel elle est préparée physiquement et mentalement, est l’éducation des générations futures. Elle ne doit pas être distraite de cette mission capitale par aucune cause matérielle, sentimentale ou autre, car elle est irremplaçable.

L’autre travail de la femme est de s’occuper de sa maison et de veiller au bonheur de son mari et de sa famille, laquelle est bâtie sur la sérénité, l’affection et la compassion. Il a été dit que le bon traitement que la femme réserve à son mari est un combat dans le sentier de Dieu.

Ceci ne veut pas dire que la Loi interdit à la femme de travailler à l’extérieur de sa maison. Occuper un travail en dehors de la maison est en soi autorisé. Il peut aussi être préférable pour elle, ou nécessaire, si elle est veuve ou divorcée sans ressources et sans soutien. Un travail lui épargnera la mendicité et l’humiliation.

Il se peut aussi que sa famille, son mari, ses frères et soeurs, son père ait besoin d’elle. Prenons l’exemple d’Asma bint Abou Bakr (ra) s’occupait du cheval de son époux az-Zubayr ibn al ‘Awamm et allait chercher les noyaux de dattes à piler dans sa palmeraie qui était en dehors de Médine.

Il se peut que la société elle même est besoin de l’activité de la femme pour examiner, soigner les autres femmes ou enseigner aux filles. Il est préférable qu’une femme s’occuper des autres femmes.

Si nous autorisons le travail de la femme à l’extérieur c’est à la condition:

  • que le travail soit en lui même permis et qu’il ne génère pas de situations prohibées. Elle ne doit pas servir chez un célibataire. Elle ne doit pas être la secrétaire particulière d’un responsable car elle pourrait être amenée à avoir des apartés avec lui; elle ne doit pas exercer le métier de danseuse qui excite les hommes, ni d’employée de bar qui sert, transporte et vend du vin, ni d’hôtesse de l’aire qui voyage très loin sans la compagnie d’un mahram, ni effectuer toute autre activité de la même espèce.
  • que la femme musulmane obéisse aux recommandations de la Loi islamique en matière d’habillement, de comportement et de langage. Dieu dit “ne soyez pas trop complaisantes dans votre langage, afin que celui dont le coeur est malade ne vous convoite pas. Et tenez un langage décent.” S33V32
  • que la femme ne fasse pas passer son travail avant ses obligations envers son mari et envers ses enfants.

 

Extrait  Fatwa contemporaines de sheykh Yusuf al Qardawi, édition Maison d’Ennour, Paris, France, 2013, 1ère édition, pages 621-623

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D’après Abou Houreira, le Prophète ﷺ a dit :

“Quand le fils d’Adam meurt, son oeuvre s’arrête sauf dans trois choses :

  • Une aumone continue (jariya)
  • Une science dont les gens tirent profit
  • Un enfant pieux qui invoque pour lui”

Rapporté par Mouslim