Sheykh Mohammed Said al Bouti

par | Déc 1, 2021 | Histoire

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Sheykh al Bouti est un grand savant qui a grandement contribué au développement de la science. Mais qui est-il ? Quel a été son parcours ? 

 

Ses origines

 

 

Sheykh Mohammed Said Ramadan al Bouti est né en 1929 (1347 de l’Hégire) dans un village limitrophe de la Syrie, de l’Irak, de la Turquie. Son père est le savant Mulla Ramadân Al-Bouti. Sheykh al Bouti reçut donc une éducation religieuse. Il étudia auprès de son père al ‘aqida (la foi), as-sira du Prophète (saws), la langue arabe, al fiqh (le droit musulman).

Il perdit sa mère à l’âge de 13 ans. Mais son père se remaria avec une femme turque, il put apprendre la langue turque. Puis à l’âge de 18 ans, il se maria. Il eut six fils et une fille.

 

Son parcours universitaire

 

 

Chez Sheykh Hasan Habannaka al Maydani

 

Il étudia auprès de Sheykh Hasan Habannaka al Maydani dans la mosquée Manjak. Ensuite à l’âge de 17 ans, il prêcha dans une mosquée, non loin de Manjak, à Damas. Puis il commença la mémorisation du Coran. Il acheva ses études en 1953 à l’Institut de l’orientation islamique après 6 ans auprès de sheykh Hasan Habannaka.

 

A l’université d’al Azhar

 

En 1954 il partit étudier au Caire à l’université al Azhar où il ressortit un an plus tard diplômé. Et un an plus tard, il obtint son diplôme en Education de la Faculté de langue arabe dans cette même université.

En 1958 il effectua un doctorat en oussoul al fiqh (fondement du droit musulman) au Caire. Sa thèse s’intitulait « les régulations des intérêts publics dans la Shari’a Islamique ». Il l’obtint en 1965.

 

 

Son parcours professionnel

 

 

Sheykh al Bouti dispensa des cours dans différentes mosquées: al-Sanjakdar, al Iman, Tankaz, à la grande mosquée de Damas.

Il était passionné de littérature. En 1952 il publia son premier article “Devant le miroir” dans le magazine al Islami al Tamaddun (l’Urbanisation islamique). Puis il traduit des ouvrages kurde,notamment “Mammo Zein”. Il a écrit plus de 60 livres dont la plupart ont été traduits en langue française.

Il était docteur de l’Université islamique d’al Azhar en Egypte. Mais également directeur du département des Croyances et Religions de la Faculté de la Sharî`ah de l’Université de Damas en Syrie. Et il était aussi professeur d’éducation islamique dans la ville de Homs en Syrie.

Il a participé à de nombreuses conférences internationales. Il faisait partie de l’Assemblée Royale Jordanienne des Recherches en Civilisation Islamique et du Haut Conseil de l’Académie d’Oxford.

 

Quelques ouvrages de sheykh al Bouti

 

Il a écrit de nombreux ouvrages traduit en langue française tels que l’amour dans le Coran, l’Islam et l’Occident, la non conformité aux quatre écoles juridiques, comment appeler à l’Islam ?, etc.

En langue arabe comme “Al Insaan Musayyar Am Mukhayyar ?” (l’homme est-il contraint ou libre ?), “Muhadarrat Fi al Fiqh al Muqaran” (cours dans la jurisprudence comparative), etc. Tous ses ouvrages sont répertoriés sur le site internet cheykh-bouti.fr

 

La fin de sa vie

 

Sheykh al Bouti est décédé en 2013, lors d’un attentat, alors qu’il dispensait un cours de tafsir à ses étudiants, environ 50, au sein de la mosquée al Iman, à Damas.

 

Référence
Site internet: cheykh al Bouti.fr, articles “l’enfance de sheykh al Bouti”, “les études de l’imam martyr Said Ramadan al Bouti”, “la carrière de l’imam Said Ramadan al Bouti”, 2016

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D’après Abou Houreira, le Prophète ﷺ a dit :

“Quand le fils d’Adam meurt, son oeuvre s’arrête sauf dans trois choses :

  • Une aumone continue (jariya)
  • Une science dont les gens tirent profit
  • Un enfant pieux qui invoque pour lui”

Rapporté par Mouslim